Vapoter au volant : un risque d’amende

Vapoter au volant, ce que dit la loi

Vous avez l’habitude de vapoter en voiture ? Pendant que vous conduisez ? Eh bien, sachez que vous n’en avez pas vraiment le droit.

En effet, la loi française n’interdit pas directement l’usage de la cigarette électronique au volant. Cependant, elle interdit tout objet susceptible de perturber votre conduite. Cela inclut la vapote, mais aussi la cigarette classique, la nourriture et le téléphone portable.

Vapoter dans la voiture est autorisé si vous ne conduisez pas. Autrement dit, si vous êtes passager. Le conducteur ou la conductrice n’a pas le droit d’utiliser son ecigarette au risque de se faire verbaliser et de recevoir une amende par les autorités.

Malgré tout, la législation reste ambiguë, créant une sorte de zone grise. En théorie vous n’avez pas le droit, mais, en pratique, aucune loi spécifique à la vapote interdit de vaper en conduisant.

La justification principale de cette éventuelle interdiction de vaper au volant est que la vaporette peut entraver la conduite et augmenter le risque d’accident de la route. L’idéal est donc de faire une pause vape avant de prendre la voiture ou après, une fois le moteur coupé.

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Une amende en cas de vapotage au volant

Si la police vous surprend en train d’inhaler votre vapoteuse au volant, vous pouvez être verbalisé. Le site du gouvernement précise néanmoins que la verbalisation pour une cigarette électronique au volant est à « l’appréciation des forces de l’ordre ».

Comme dit plus haut, il n’existe pas de loi pour interdire la vape pendant la conduite. Cependant, le gouvernement rappelle l’interdiction d’utiliser l’ecigarette à partir du moment où elle est tenue dans la main et empêche une bonne conduite.

Dans la loi, le conducteur doit toujours être en mesure de conduire en toute sécurité. Il doit pouvoir exécuter facilement et rapidement toutes les manœuvres pour maintenir cette sécurité. Ainsi, si le vaporisateur personnel entrave la conduite, vous pouvez être verbalisé. Seules les forces de l’ordre peuvent estimer le niveau de dangerosité et décider si, oui ou non, cela vaut une verbalisation.

L’amende que vous pouvez recevoir fait partie des amendes de seconde classe. Son montant peut atteindre, en cas de majoration, 150 euros.

Une amende si vous vapotez en voiture en présence d’un mineur

Si vapoter au volant est autorisé en théorie, mais peut vous exposer à un risque d’amende, utiliser des cigarettes électroniques en voiture en présence d’un mineur est totalement interdit. Aussi, vous ne pouvez pas vaper si vos enfants sont assis à l’arrière ou si vous avez des jeunes de moins de 18 ans dans le véhicule.

Cette interdiction est inscrite dans la loi, à l’article R3515-4 du code de la santé publique. Elle précise également que le vapoteur ou la vapoteuse pris en train de vapoter en voiture en présence d’un mineur peut écoper d’une amende de quatrième classe. Son montant s’élève jusqu’à 750 euros !

Autrement dit, si vous avez des jeunes en voiture, laissez de côté votre kit de cigarette électronique AIO. Là encore, il vaut mieux aspirer la vapeur d’ecig quand la voiture est à l’arrêt.

Les risques de la vape pour la sécurité routière

Pour votre sécurité, nous vous déconseillons d’utiliser la clope électronique en conduisant. Gardez vos mains libres pour pouvoir réagir en cas de besoin et rester réactif sur la route. Un accident de voiture peut vite arriver et être dramatique.

La vaporette peut représenter une distraction et vous déconcentrer. Mieux vaut la laisser dans un coin ou dans son sac le temps d’arriver à destination. Si vraiment vous avez envie de fumer et ressentez un besoin de prendre un puff de vapeur, attendez d’être à un feu rouge ou coincé dans un bouchon (c’est bien là le seul avantage des embouteillages).

De même, nous vous recommandons d’ouvrir la fenêtre quand vous vapotez, surtout si vous privilégiez l’inhalation directe (vape DL). Vapoter les fenêtres fermées peut créer une accumulation de la vapeur dans l’habitacle et nuire à votre visibilité. De plus, si vous avez des passagers non-fumeurs ou non-vapoteurs, cela risque de les déranger.

La cigarette électronique reste meilleure que le tabac

La cigarette électronique est une aide au sevrage tabagique. Ce substitut nicotinique remplace les cigarettes normales pour vous aider à cesser de fumer.

Contrairement au tabagisme actif, elle n’utilise aucun produit du tabac ni aucune combustion, ce qui la rend moins nocive pour la santé. La combustion du tabac libère des substances toxiques comme le monoxyde de carbone et les goudrons qui sont responsables de nombreuses maladies cardiovasculaires et respiratoires.

La vaporisation a lieu grâce à la montée en température de la résistance intégrée dans le clearomiseur. Cette résistance se compose d’un coil en métal (fil résistif) qui au contact des électrons envoyés par la batterie interne ou des accus 18650 (qui se trouvent dans le mod box, stick ou pod) chauffe.

La chaleur évapore le liquide pour cigarette électronique et permet la création de l’aérosol. Cet e-liquide contient une base pg/vg (propylène glycol et glycérine végétale), de l’arôme et une dose de nicotine personnalisable. L’inhalation de la vapeur remplace la fumée du tabac et aide à lutter contre le tabagisme et l’addiction à la nicotine.

Vapoter en voiture reste moins dangereux que fumer du tabac. Au-delà des méfaits du tabac pour la santé, l’absence de combustion réduit le risque d’incendie. Si vous faites tomber votre vapote, vos tapis de voiture ne prendront pas feu, ce qui n’est pas forcément le cas avec les cigarettes classiques.

De plus, la toxicité du vapotage passif reste moindre par rapport à celle du tabagisme passif. Si vous avez des passagers (majeurs, car pas de vape en présence de passagers mineurs), il est moins risqué pour leur santé d’aspirer passivement la vapeur d’ecig que la fumée de cigarette ordinaire.

Conseils pour vapoter en toute sécurité

Si vous décidez d’utiliser votre cigarette électronique au volant, voici quelques conseils pour éviter une amende et garantir votre sécurité ainsi que celle des autres usagers.

S’adapter aux conditions de la route

La première chose à faire est de privilégier les pauses vapes en fonction des conditions de circulation. Évitez de vapoter s’il pleut, neige ou si la route est mauvaise, avec une circulation difficile et des dangers partout. Si votre attention est déjà suffisamment sollicitée, n’en ajoutez pas davantage avec l’aspiration de votre vapeur.

Faire des pauses vapes

Les pauses ont au moins deux vertus : elles vous permettent de vous aérer pour mieux reprendre la route et maintenir votre vigilance ; elles vous permettent de prendre des pauses vapes. Faire plusieurs pauses lors d’un long trajet vous évite d’être tenté de vapoter pendant la conduite et de vous faire verbaliser.

Vapoter à l’arrêt

L’idéal, si vous avez vraiment envie de vaper, est de le faire quand la voiture est arrêtée. Cela peut se passer lorsqu’elle est stationnée ou lors d’un feu rouge par exemple. Inhaler une taffe de vapeur est assez rapide, quel que soit votre kit complet.

Garder les fenêtres ouvertes

Si vous voulez faire un aquarium de vapeur dans votre voiture, vapotez en aspiration directe avec les vitres fermées. Cependant, on ne vous garantit pas qu’il est facile de conduire ainsi !

Pour votre confort et celui de vos passagers, nous vous recommandons d’ouvrir légèrement les fenêtres pour vapoter. Vous pouvez aussi resserrer l’airflow de votre atomiseur pour privilégier l’inhalation indirecte (vape MTL).

Ranger votre matériel vaping

Pendant les trajets en voiture, votre vaporette peut se retrouver ballottée dans tous les sens. Il suffit d’un freinage un peu brutal pour qu’elle valdingue on ne sait où. Utiliser une pochette de rangement vous permet de stocker votre vapote en toute sécurité ainsi que vos liquides pour cigarette électronique, vos résistances et vos accessoires de vape.

Fumer ou vapoter en voiture, ce que disent les lois en France

Vous le savez désormais, il n’est pas interdit de vapoter au volant à condition que votre clope électronique ne vous entrave pas la main, ce qui, au fond, est difficile. La législation est assez confuse et le risque de verbalisation reste à l’appréciation des contrôleurs.

Pour ce qui est de la consommation de tabac, la loi française est moins obscure. L’interdiction de fumer s’applique automatiquement en voiture en présence d’un mineur, comme l’e-cig. De même, le fumeur ou la fumeuse ne peut pas fumer de cigarettes ou de cigares lorsque celle-ci, tenue dans la main, empêche de réaliser des manœuvres de conduite rapides.

Comme souvent, les règles en matière de tabac rejoignent celles sur les cigarettes électroniques. En cas de manquement, vous pouvez recevoir une amende majorée jusqu’à 150 euros. Généralement, cette amende est de 35 euros.

Vous trouverez encore plus d’informations sur le site du service public.

Conclusion : à chaque situation, son vapotage

En somme, vapoter au volant peut vous faire risquer une amende. Mais tout dépend, en réalité, de votre conduite, de la situation dans laquelle vous vous trouvez, et des policiers ou gendarmes qui vous arrêtent. Ces derniers ont une certaine liberté concernant le choix de vous verbaliser ou non. Ils le feront en analysant la situation.

Si vous conduisez de manière non sécurisée en ayant votre vapote à la main, cela risque d’aggraver votre cas. Vous pourriez donc recevoir une amende, ne serait-ce que parce que votre e-cigarette vous empêche de bien manœuvrer votre véhicule.

Cependant, si vous vapotez en toute intelligence, sans vous mettre en danger, vous et vos passagers, il y a peu de risque que vous soyez verbalisé. En soi, l’utilisation de la cigarette électronique au volant n’est interdite que si elle vous empêche de conduire en toute sécurité.

En quelques mots, faites attention sur la route et vapotez en toute intelligence !

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Publié le 21/11/2024 et modifié le 23/11/2024 dans Comment utiliser cigarette électronique par l'auteur Neovapo.