Vapoter au Japon : les règles à suivre
Vapoter au Japon : les règles à connaître
Si visiter le Pays du Soleil Levant est un rêve, découvrez toutes les règles concernant la cigarette électronique pour que votre voyage se passe le mieux possible. Car vapoter peut s’avérer compliqué dans certains pays du monde. Le Japon autorise le vapotage, mais sous certaines conditions.
À la question « peut-on vapoter au Japon ? », la réponse est donc oui. La réglementation sur la vape autorise l’utilisation de l’ecigarette. Mais attention ! Les lois sont strictes sur le contenu de votre vaporette, c’est-à-dire les eliquides.
En effet, la loi japonaise interdit l’inhalation d’eliquides contenant de la nicotine. Oui, il y a un petit paradoxe, surtout quand on sait que la vapote aide au sevrage tabagique parce qu’elle est, à la base, un substitut nicotinique. Cependant, la capitale des jeux vidéo et des mangas interdit toute forme de consommation de nicotine.
Donc, si vous comptez emporter votre kit de cigarette electronique au Japon, gare à vos e-liquides ! Ces derniers ne peuvent pas contenir de nicotine. Vous n’avez pas non plus le droit d’emporter des boosters de nicotine pour faire du eliquide DIY sur place.
Interdiction de consommer du e-liquide à la nicotine au Japon
Bon, on a peut-être exagéré en vous disant qu’emporter du eliquide nicotiné était totalement interdit. En réalité, vous avez le droit d’entrer au Japon avec 120 ml de liquide pour cigarette électronique contenant de la nicotine (par personne et par mois). Pas plus. Si vous êtes un gros fumeur ou si vous avez une forte addiction au tabac, cette dose de nicotine maximale peut ne pas suffire. Prévoyez le coup !
Au fond, tout dépend de la durée de votre séjour en terres nippones. Plus vous restez longtemps, plus la quantité de nicotine de 120 ml risque d’être insuffisante. Malgré tout, en faisant attention à votre consommation, vous devriez pouvoir vous en sortir sans craving (envie de fumer très forte). Sachez tout de même que si vous êtes en manque de nicotine, vous ne pourrez pas acheter de flacon nicotiné en magasin japonais.
Nous vous conseillons de déclarer votre eliquide nicotiné à la douane japonaise lorsque vous arrivez à l’aéroport pour ne pas avoir de problème. Celle-ci peut vous confisquer vos eliquides nicotinés si vous dépassez la limite autorisée. Pensez-y avant d’emporter tous vos flacons avec vous !
L’e-liquide nicotiné, une aide pour arrêter de fumer
La nicotine est une substance addictive. Naturellement présente dans le tabac, elle est le principal facteur de la dépendance chez les fumeurs et fumeuses. C’est pourquoi, lors de l’arrêt du tabac, elle est préconisée sous forme de substitut nicotinique.
Les substituts nicotiniques favorisent l’arrêt de la cigarette classique tout en continuant l’absorption de nicotine. Ils vous permettent de ne pas ressentir d’état de manque, lui-même responsable en partie de la rechute dans le tabagisme actif.
Le principal danger du tabac réside dans sa combustion. L’inhalation de la fumée de cigarette normale entraîne l’aspiration de milliers de produits chimiques nocifs. Parmi eux, le monoxyde de carbone et le goudron, deux substances toxiques qui augmentent le risque de cancer.
La vaporette, elle, imite la gestuelle et les sensations des cigarettes classiques, sans les méfaits du tabac. Elle ne contient aucun produit du tabac. Sa batterie et sa résistance permettent la vaporisation du eliquide qui contient du propylène glycol, de la glycérine végétale, des arômes et de la nicotine.
Cet aérosol remplace la fumée de tabac. Moins nocive, elle aide à réduire la consommation de tabac, puis à cesser complètement de fumer. Les substituts nicotiniques vendus en pharmacie, comme le patch, fonctionnent sur ce principe, mais sans l’efficacité de la vapote concernant la dépendance psychologique au tabac.
En effet, l’avantage de la clope électronique tient en ce qu’elle aide à lutter contre la dépendance physique et psychologique. En poursuivant vos habitudes et routines de fumeur, vous augmentez vos chances d’arrêter la cigarette de manière pérenne.
La présence de nicotine est donc indispensable pour arrêter de fumer avec la cigarette électronique. Elle évite aux symptômes de manque de se manifester et réduit le risque de rechuter dans le tabagisme.
Les cigarettes normales sont très dangereuses pour votre santé, plus que le vaporisateur personnel en raison des produits toxiques produits par la combustion et inhalés par la fumée.
Remplacer la nicotine par un substitut nicotinique
Si la loi nippone interdit la vente et la consommation d’eliquides nicotinés, cela ne veut pas dire que vous serez privé de nicotine pendant votre séjour au Japon. L’utilisation de produits de substitution au tabac comme les patchs à la nicotine, les gommes à mâcher et les comprimés sont autorisés sur le territoire japonais. Vous avez le droit de les utiliser.
Vous n’êtes donc pas totalement démuni face à l’interdiction de vapoter des eliquides nicotinés. Le patch peut être une solution temporaire pour répondre à votre besoin de nicotine journalier et éviter les crises de manque qui pourraient gâcher votre voyage.
L’astuce : combiner le vapotage de l’e-cigarette avec l’utilisation du patch. C’est tout à fait possible si vous vapotez des liquides pour cigarette électronique sans nicotine. Choisissez bien la teneur en nicotine de votre patch selon votre degré d’addiction au tabac pour éviter le manque et tout se passera bien ! De plus, si vous vapez des eliquides sans nicotine, vous ne risquez pas le surdosage.
Les e-liquides nicotinés sont considérés comme des médicaments
Le gouvernement japonais considère les e-liquides à la nicotine comme des médicaments. D’autres pays ont cette même conception comme l’Australie qui oblige à présenter une ordonnance médicale pour acheter des eliquides nicotinés.
La nicotine est perçue comme un médicament essentiellement parce qu’elle provoque une dépendance. En ce sens, elle doit être contrôlée pour ne pas être accessible au grand public et limiter sa consommation et donc le nombre de personnes dépendantes.
Pour autant, de nombreuses études scientifiques ont prouvé l’efficacité du sevrage nicotinique avec la nicotine. C’est la méthode utilisée par les substituts nicotiniques vendus par votre pharmacien. La vapote utilise aussi cette technique : diminuer le dosage de nicotine progressivement jusqu’à pouvoir vapoter des eliquides sans nicotine sans ressentir de manque.
De plus, la nicotine n’est pas toxique, ni pour les fumeurs ni pour les vapoteurs. La toxicité des cigarettes normales s’explique essentiellement par les substances chimiques inhalées par la fumée. Ce sont elles qui augmentent le risque de cancer du poumon ou de maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Les lieux où il est interdit de vapoter au Japon
Comme en France, vous ne pouvez pas vapoter n’importe où au Japon. Les Japonais sont légèrement plus stricts que les Français en matière de législation. Malgré tout, les règles restent assez simples à suivre et vous restez libre de vapoter dans certains endroits.
Pour faire simple, vous avez le droit de vaper au Japon uniquement dans les zones qui autorisent le vapotage. Ce sont généralement des zones fumeurs où vapoteurs et fumeurs se mélangent. Les lois restreignent énormément le vapotage dans l’espace public.
Par exemple, la législation japonaise interdit l’usage de la cigarette électronique dans la rue. Vous devez trouver une « smoking area », autrement dit un espace fumeurs. Il se repère grâce à un petit logo avec une cigarette dessinée dessus.
Les hôtels bénéficient de coins fumeurs. En revanche, vous n’avez pas le droit de vapoter dans la chambre d’hôtel.
Donc, pour faire simple, vous n’avez pas totalement le droit de vapoter au Japon dans l’espace public hormis dans des zones spécifiques. Cela inclut :
- la rue ;
- les cafés, les bars et les restaurants ;
- les hôtels et auberges de jeunesse ;
- les parcs et les marchés.
Vous pouvez vaper uniquement dans les endroits dédiés aux fumeurs. Cette séparation des fumeurs, vapoteurs et non-fumeurs dans l’espace public n’est pas si étonnante quand on connaît la culture nippone. Elle permet de ne pas déranger les autres et de respecter leur espace public.
Vapotage au Japon : respecter la culture locale
Les Japonais sont connus pour être très rigoureux sur les règles de savoir-vivre. La société japonaise se caractérise par un grand respect de l’autre. Il ne faut surtout pas déranger et rester poli.
En ce sens, vapoter un gros nuage de vapeur en pleine rue peut poser problème. D’une part, cet aérosol pourrait déranger les autres. D’autre part, vous risquez d’être dans l’illégalité puisque vous devez vapoter dans les zones dédiées au vaping.
Les cigarettes électroniques, comme les cigarettes classiques, ont une place bien spécifique au Japon. À vous de vous adapter ! Un conseil, privilégiez l’inhalation indirecte (MTL) durant votre voyage, plutôt que l’inhalation directe (DL) qui est plus abondante et moins discrète.
Vapoter au Japon, ce qu’il faut retenir
Voici ce que vous devez retenir comme information si vous comptez voyager au Japon avec une ecigarette :
- les eliquides contenant de la nicotine sont interdits ;
- vous avez toutefois le droit d’emporter jusqu’à 120 ml d’eliquide avec le taux de nicotine de votre choix ;
- vous n’avez pas le droit de vapoter dans la rue ou dans les lieux publics extérieurs et intérieurs en dehors des zones et quartiers autorisés (renseignez-vous sur le site de l’ambassade et sur les blogs de voyageurs au Japon pour les villes comme Tokyo et Kyoto).
Malgré l’interdiction de fumer dans la rue ou de consommer des eliquides nicotinés, vous pouvez utiliser votre vaporisateur personnel au Japon. Cela vous permet donc de continuer votre arrêt du tabac sans avoir à acheter un paquet de cigarettes parce que vous vous sentez en manque de nicotine.
Si la quantité de nicotine apportée ne suffit pas, anticipez en emportant dans vos valises des substituts nicotiniques tels que le patch.
Bon voyage !
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Publié le 23/11/2024 et modifié le 30/11/2024 dans Vos questions sur la cigarette electronique par l'auteur Neovapo.