Peut-on vapoter en Turquie ?

L’importation et l’utilisation de la cigarette électronique sont interdites en Turquie

L’importation et l’usage de la cigarette électronique sont interdits en Turquie, d’après le site Diplomatie Belgium. Cette interdiction semble néanmoins peu sujette à des contrôles rigoureux, mais il est conseillé aux vapoteurs et aux vapoteuses de faire preuve de prudence. Le mieux est de ne pas emporter ses produits de vape pendant son séjour en Turquie, au risque de se les faire confisquer.

La douane pourrait vous confisquer votre kit de cigarette electronique au moment d’entrer sur le territoire turc. Vous ne pouvez pas importer de produits du vapotage, ce qui inclut la vaporette ainsi que les eliquides.

En somme, vous ne pouvez pas vapoter en Turquie. L’utilisation du vaporisateur personnel est prohibée, bien qu’il subsiste des lignes floues et que l’application de ces règles soit plus ou moins aléatoire.

Nous vous déconseillons de jouer avec le feu. Songez à une autre manière de remplacer la cigarette normale lors de votre séjour en Turquie. Vous pouvez, par exemple, et le temps du voyage, utiliser des substituts nicotiniques vendus en pharmacie.

Interdiction de vapoter dans les lieux publics

La loi turque interdit le vapotage des cigarettes électroniques dans les lieux publics ainsi que dans les chambres d’hôtel. Cela inclut les restaurants, les transports en commun, les bars et les discothèques.

En cas d’infraction, la police peut vous verbaliser et vous imposer une amende. Contrairement à des pays comme la Thaïlande ou l’Inde, il n’y a pas de risque de recevoir une peine de prison. Néanmoins, l’amende peut entacher votre budget vacances.

En pratique, de nombreux e-fumeurs ont remarqué que l’interdiction de la vapote ne semble pas être un problème majeur. Certains touristes et locaux vapotent dans les rues ainsi que sur les terrasses sans être inquiétés par les autorités.

En somme, nous vous conseillons d’utiliser l’ecigarette de manière intelligente. Observez autour de vous et adaptez-vous en fonction de la situation. Gardez tout de même en tête que la douane peut saisir votre kit complet dès votre arrivée à l’aéroport. Si vous emmenez votre vapoteuse, c’est un risque à considérer.

Conseils pour éviter les problèmes de vape en Turquie

Afin que votre séjour en Turquie se passe le mieux possible, nous vous conseillons de :

• vapoter dans les lieux publics seulement s’ils autorisent le vaping (affichage clair ou demande d’autorisation au propriétaire des lieux) ;
• respecter la demande de la police si elle vous ordonne d’arrêter de vaper ;
• ne pas transporter une grande quantité de liquides pour cigarette électronique ;
• garder vos papiers près de vous (copiés sur votre téléphone par exemple) au cas où vous devez justifier votre présence.

Lorsque vous vapotez, évitez l’inhalation directe (vape DL) qui produit une grosse quantité de vapeur. Ce type de tirage s’avère peu discret et attire l’œil. Privilégiez l’aspiration indirecte (vape MTL) qui est une manière de vaper discrète, car elle produit peu de vapeur ou, tout du moins, un aérosol similaire à la fumée de cigarette classique.

Enfin, pour éviter tout désagrément, vous pouvez vous renseigner en amont sur la réglementation autour de la cigarette électronique. Le site du consulat et de l’ambassade française peut vous informer, tout comme votre compagnie aérienne.

L’ecigarette est mal perçue pour des raisons religieuses

Souvent, l’interdiction de l’e-cigarette repose sur des raisons de santé publique. Il arrive parfois qu’elle soit proscrite en raison de principes religieux. En islam par exemple, il existe un débat pour savoir si la vapote est bénéfique ou non. D’une part, elle aide les fumeurs à lutter contre le tabagisme et leur dépendance à la nicotine. D’autre part, elle reste une source d’addiction en raison du eliquide contenant de la nicotine.

En Turquie, vapoter n’est pas illégal. Vous ne pouvez cependant pas importer des ecigarettes ni acheter ou fabriquer du juice de vape. La situation est un peu ambiguë et laisse une certaine part de doutes quant aux lois et à leurs applications. Pour les vapoteurs étrangers, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

Le président Erdogan a déclaré ne pas vouloir autoriser la fabrication des produits de vape dans le pays. Si le gouvernement a longtemps donné des raisons de santé publique, il a également évoqué la religion en considérant la vape comme étant « haram » c’est-à-dire interdite et contraire aux commandements d’Allah dans la religion islamique.

Ce manque de clarté concernant la vaporette vient de la perception que nous en avons. Nous associons généralement (nous, c’est-à-dire, les populations et les institutions, dont les gouvernements) le vapotage au tabagisme actif. Pourtant, vaper et fumer sont deux actions très différentes, dont les répercussions diffèrent également.

Vapoter ou fumer : les différences

Vapoter et fumer sont deux manières de consommer de la nicotine. Cependant, le vapotage est moins nocif que le tabagisme. La principale raison vient des produits du tabac qui diffèrent complètement des produits du vapotage.

Les cigarettes classiques se composent de substances toxiques et cancérigènes que le fumeur inhale lors de la combustion. La fumée du tabac contient, par exemple, du monoxyde de carbone et du goudron. Ils favorisent les maladies cardiovasculaires, respiratoires ainsi que certains cancers comme le cancer du poumon.

La vaporette, elle, n’a aucun produit du tabac. Elle ne génère pas de combustion. Elle utilise un e-liquide qui se compose de propylène glycol, glycérine végétale, arômes et nicotine. La vaporisation s’effectue grâce à l’électricité d’une batterie interne et d’un fil résistif en métal, le coil, situé dans la résistance. Elle-même se trouve dans le clearomiseur.

De plus en plus d’études scientifiques tendent à prouver l’innocuité de la vape par rapport au tabagisme actif ET passif. Certains tabacologues et pneumologues, ainsi que des cardiologues et des médecins généralistes, conseillent la vapote à la cigarette ordinaire. Pour un fumeur ou une fumeuse, vapoter est meilleur que fumer.

En revanche, le vaping reste déconseillé aux non-fumeurs. Vos poumons restent en bon état sans avoir besoin d’inhaler une vapeur ou une fumée. L’e-cig est un substitut nicotinique et une aide au sevrage tabagique. Son rôle est de faciliter l’arrêt du tabac et la lutte contre la cigarette.

Les restrictions du tabagisme s’appliquent au vapotage

Souvent, si vous voulez connaître les réglementations de la vape dans un pays étranger, regardez les interdictions qui réglementent le tabac. Ce sont généralement les mêmes ou suffisamment proches pour vous donner une indication précise sur la marche à suivre.

Cette législation similaire s’explique par la confusion qui subsiste entre la vape et le tabac. Comme nous l’avons vu, nous mettons la cigarette et l’ecig dans le même panier alors que ce sont deux dispositifs différents.

Néanmoins, le vaping est encore récent dans l’histoire de l’humanité et la lutte anti-tabac plus ancienne et de plus en plus ancrée dans les politiques publiques. Il faut du temps pour étudier les effets de la clope électronique et effectuer des comparaisons scientifiques valables afin de distinguer la vapote de la cigarette.

En bref, ces restrictions concernent surtout le vapotage :

• dans les lieux publics ;
• dans certains endroits comme les lieux de culte, les gares ou les aéroports.

Elles encadrent également la vente des produits de vape, notamment aux mineurs.

Les alternatives légales au tabac

Si vous choisissez de ne pas emporter votre kit AIO en Turquie, voici quelques options pour continuer à vous sevrer de votre dépendance au tabac sans utiliser la vaporette.

Les substituts sont parfaits pour cesser de fumer sans la vapote. Ils sont pratiques, faciles à emporter et discrets. Vous les trouverez avec différentes doses de nicotine pour s’adapter à vos besoins.

Ils incluent :

• les patchs qui diffusent de la nicotine à travers la peau ;
• les pastilles qui se dissolvent dans la bouche ;
• les gommes à mâcher qui libèrent une dose de nicotine progressive ;
• les sprays nasaux.

Ces substituts peuvent ne pas suffire sur le long terme pour traiter une dépendance physique et psychologique à la cigarette. Cependant, ils sont une alternative légale en Turquie et pratique pour arrêter la cigarette électronique le temps de vos vacances.

En conclusion, vapoter en Turquie

En conclusion, ne prenez pas de risques. Ce qui est sûr, c’est que la loi turque interdit l’importation et l’utilisation de la cigarette électronique sur son territoire. Si la législation le dit, même si les autorités semblent laxistes, il vaut mieux laisser vos kits à la maison et voir sur place si vous pouvez facilement vous procurer une puff.

Prévoyez l’envie de fumer et le manque de nicotine si vous n’emportez pas la vapote. Puisqu’elle aide à arrêter de fumer, son arrêt, même le temps d’un court séjour, peut déclencher des symptômes de manque comme le craving et entraîner une rechute dans le tabagisme.

Pour pallier le manque et éviter de revenir à une consommation de tabac, vous pouvez emporter des produits de substitution comme les patchs à la nicotine ou les chewing-gums. Choisissez un dosage de nicotine adapté à vos besoins pour ne pas subir les symptômes de l’addiction au tabac.

Vous n’avez donc pas le droit, en théorie, de vapoter en Turquie. En pratique, cependant, de nombreux touristes ont pu vapoter discrètement sans être inquiétés par la police. Tout est une question de mesure et de précautions. À vous de voir si vous voulez prendre le risque d’emporter votre ecigarette et vapoter dans les rues ou pas.

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Publié le 24/07/2024 et modifié le 17/11/2024 dans Vos questions sur la cigarette electronique par l'auteur Neovapo.